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Biographie[modifier | modifier le code] Jean Reno naî t à Casablanca de parents espagnols, originaires d'Andalousie — son pè re é tait de Sanlú car de Barrameda et sa mè re é tait de Jerez de la Frontera — qui ont fui le ré gime de Franco. La famille s'installe ensuite en France mé tropolitaine en 1960. Aprè s avoir accompli son service militaire en Allemagne, de retour en France, il se lance dans une carriè re de comé dien, montant une compagnie thé â trale avec Didier Flamand. Carriè re[modifier | modifier le code] Jean Reno fait des apparitions remarqué es dans des films tels que Clair de femme de Costa-Gavras (1979) ou Le Dernier Combat de Luc Besson (1983). Sa collaboration avec ce dernier pour Le Grand Bleu, Nikita ou encore Lé on lui confé rera une notorié té nationale puis internationale; c'est à cette occasion qu'il apprend l'anglais, le film é tant tourné dans cette langue. Multipliant les registres, il devient ainsi une des valeurs sû res du ciné ma de l'Hexagone, tournant avec les plus grands acteurs et ré alisateurs franç ais avant d'ê tre sollicité par Hollywood où il devient un des rares acteurs franç ais à connaî tre une vraie carriè re internationale: Mission impossible avec Tom Cruise, Godzilla avec Matthew Broderick, Ronin avec Robert De Niro, La Panthè re rose avec Steve Martinou encore Da Vinci Code avec Tom Hanks. Il a é té nommé trois fois pour le Cé sar du meilleur acteur; deux fois pour un premier rô le grâ ce à Lé on et Les Visiteurs, ainsi qu'une fois pour un second rô le dans Le Grand Bleu. Fait rare, il est é galement trè s connu au Japon, depuis le succè s de Le Grand Bleu là -bas, notamment dans des publicité s de Honda Orthia (1996)1, 2 et dans Wasabi en 2001 avec Ryō ko Hirosue. On notera aussi que l'acteur a refusé le rô le de l'Agent Smith dans le film Matrix (qui sera finalement joué par Hugo Weaving) et choisi de jouer dans Godzilla. Vie privé e[modifier | modifier le code] Jean Reno, en 2005 à Saint-Malo. Jean Reno a é té marié trois fois et a six enfants: · Avec Geneviè ve de 1977 à 1991, pé riode durant laquelle il a eu deux enfants: Sandra Moreno né e en 1977, et Michael Moreno né en 1980; · Avec Nathalie Dyszkiewicz, mannequin, de 1994 à 2001, il a eu deux enfants: Tom né en 1996, et Serena né e en 1998; · Avec Zofia Borucka, mannequin, auteur de chansons et comé dienne britannique, depuis le 29 juillet 2006, il a eu deux petits garç ons: Cielo né en 2009 et Dean né en 2011. Ses té moins é taient Nicolas Sarkozy et Johnny Hallyday. Jean Reno mesure 1, 91 mè tre. Catholique, Jean Reno est membre de la Fondation Abbé -Pierre. Il est parrain officiel de l'ICM avec l'actrice Michelle Yeoh. Par ailleurs, il a dé jà chanté à deux reprises avec Johnny Hallyday, pour les 85 ans de Charles Aznavour et pour les Enfoiré s. Il est aussi un grand fan de Formule 1, pré cisé ment de l'é curie Ferrari. Jean Reno compte comme amis proches les Hallyday, Muriel Robin, Christian Clavier, Ron Howard, Charles Aznavour, Jay Z, Robert De Niro et Matthew Broderick. Revenus[modifier | modifier le code] Cette section est vide, insuffisamment dé taillé e ou incomplè te. Votre aide est la bienvenue! 0)))))))))))))) Louis de Funè s, de son nom complet Louis Germain David de Funè s de Galarza, est un acteur franç ais né le 31 juillet 1914 à Courbevoie (Hauts-de-Seine) et mort le 27 janvier 1983 à Nantes (Loire-Atlantique)n 1. Ayant joué dans plus de cent quarante films, il est l'un des acteurs comiques les plus cé lè bres du ciné ma franç ais de la seconde moitié du xxe siè cle et le champion incontesté du box-office franç ais des anné es 1960 et 1970, attirant plus de cent cinquante millions de spectateurs dans les salles1. Aprè s presque vingt ans sur les planches ainsi que devant les camé ras dans de nombreux seconds rô les, il impose son personnage de Franç ais moyen impulsif, râ leur, au franc-parler parfois dé vastateur, à la fin des anné es 1950 dans La Traversé e de Paris. Dans les deux dé cennies qui suivent, on retrouvera une suite de succè s populaires parmi lesquels la saga du Gendarme de Saint-Tropez, la Trilogie Fantô mas, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Oscar, La Folie des grandeurs, Les Aventures de Rabbi Jacob ou encore L'Aile ou la Cuisse. Outre la France, les films de Louis de Funè s ont connu un grand succè s dans divers pays europé ens, et notamment en Russie, au temps de l'URSS2; sa popularité mettra quelques anné es avant de traverser l'Atlantique. Il a é galement adapté quelques scé narios au ciné ma et coré alisé un film, L'Avare, en 1980. Vie privé e [modifier | modifier le code] Louis de Funè s est le troisiè me enfant de Carlos Luis de Funè s de Galarza (1871 - Malaga, 19 mai 19343) et Leonor Soto y Ré gué ra (Ortigueira, 21 janvier 1878 - Montmorency, 25 octobre 1957n 2), arrivé s d’Espagne en 1904 aprè s que son pè re eut enlevé sa mè re, la famille de celle-ci s’opposant à leur union4. Ses deux aî né s sont Marie (Maria Teolinda Leonor Margarita), né e à Courbevoie le 20 juillet 1907 et morte à Paris le 28 octobre 1993, marié e en secondes noces avec le ré alisateur Franç ois Gir, et Charles (Carlos Té olindo Javier), né à Courbevoie le 12 septembre 1908 et dé cé dé à Rethel en 1939, «fauché par une mitrailleuse allemande3». Personnage un peu fantasquen 3, son pè re, qui ne peut plus exercer sa profession d’avocat depuis son installation en France, s’improvise diamantaire avant de partir plusieurs anné es au Venezuela, «dans l'espoir de faire prospé rer ses affaires5», d'où il revient rongé par la tuberculose avant de mourir seul en Espagne en 1934. Sa mè re, en revanche, est le premier professeur de comé die de Louis: «Il arrivait à ma mè re de me courser autour de la table en criant «Yé vais té touer». Dans sa faç on d’ê tre et d’agir, elle possé dait, sans le savoir, le gé nie des planches.» — Louis de Funè s, de Funè s et de Funè s 2005, p. 38 Elle lui donne é galement ses premiè res leç ons de piano à l’â ge de 5 ans6. Le jeune Louis passe toute son enfance à Villiers-sur-Marne (Seine-et-Oise), où il fré quente l'é cole Jules-Ferry. En 1930, à 16 ans, aprè s des é tudes secondaires moyennes au lycé e Condorcet et sur les conseils de son frè re, devenu fourreur, de Funè s entre à l’É cole professionnelle de la fourrure, situé e prè s de la place de la Bastille, mais il en est renvoyé pour chahut5. Il travaille ensuite chez plusieurs fourreurs, exerce successivement diffé rents mé tiers, mais, à cause de ses renvois systé matiques et par lassitude de ses frasques professionnelles, ses parents l’inscrivent en 1932 à l’É cole technique de photographie et de ciné ma, situé e à deux pas de son domicile, où il choisit la section ciné ma7. Dans les cours, il a notamment pour condisciple Henri Decaë qui fut, bien plus tard, directeur de la photographie sur plusieurs de ses films. «Louis de Funè s é tait quelqu'un qui n'é tait pas expansif à la ville. Chaque fois que nous nous rencontrions pour un nouveau film, il me redisait quelques formules chimiques apprises à l'ETPC vingt ou trente ans auparavant, en 1933, dont ce nom de produit qui le faisait hurler de rire, «hyposulfide de soude». Ceci en imitant le professeur strict qui nous en enseigna les proprié té s... C'é tait comme une connivence entre nous!» — Henri Decaë, Kernel 2004, p. 184 Finalement, il est renvoyé pour incendie volontaire8. Commence alors un cycle de pé riodes de chô mage et d’emplois d’où il finit toujours par se faire renvoyer9. «Aprè s avoir abandonné ses é tudes secondaires, mon pè re avait exercé toutes sortes de petits mé tiers. Je me demande s'il ne les enjolivait pas un peu dans ses interviews car à la maison il n'en parlait jamais», expliquera son fils Olivier de Funè s9. Le 27 avril 1936, il é pouse à Saint-É tienne sa premiè re femme, Germaine-Louise-É lodie Carroyer (Paris, 7 mars 1915 - Clermont, 28 septembre 2011). Un enfant naî t de cette union le 12 juillet 1937, Daniel-Charles-Louis, mais le couple se sé pare trè s vite, mê me si le divorce n’est prononcé que le 13 novembre 194210. Bientô t, Louis se fait engager comme pianiste de bar et rencontre Eddie Barclayn 4: «Louis de Funè s, comme moi, ne dé chiffrait pas la musique. Il avait de l'oreille. C'é tait un excellent musicien. Il ne parlait pas un jour d'ê tre comé dien11.» Il joue dans un grand nombre d’é tablissements, enchaî nant des soiré es de douze heures, payé à la coupelle ou touchant un cachet de misè re12. «Je l'ai rencontré en 1942 lorsqu'il é tait pianiste à la Madeleine. Dans un bistrot à Bagatelle, il tenait le piano à quatre mains. Lorsque ce dernier jouait seul, de Funè s montait sur le piano et chantait13.» — Le ciné aste Georges Lautner se souvient. Il se servira de cette capacité dans certains de ses films, tels que Pas de week-end pour notre amour, La Rue sans loi, Frou-Frou, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Le Grand Restaurant ou encore L'Homme orchestre. Il se remarie en 1943 avec Jeanne-Augustine Barthé lemy. Le couple habite alors un petit deux-piè ces au 42, rue de Maubeuge. En 1944, il a un deuxiè me fils, Patrick, et en 1949 un troisiè me, Olivier, qui tiendra six rô les au cô té de son pè re au ciné ma, dont Fantô mas se dé chaî ne, Les Grandes Vacances, L'Homme orchestre et un rô le au thé â tre dans Oscar. Premiers pas sur scè ne [modifier | modifier le code] En 1942, à l’â ge de 28 ans, il dé cide de devenir comé dien, et s’inscrit au cours Simon, ré ussissant son concours d’entré e grâ ce à une interpré tation d’une scè ne des Fourberies de Scapin, de Moliè re14. Mê me s’il n’y fait qu’un court passage15, il croise dans le cours d'autres apprentis comé diens, comme Daniel Gé lin, qui lui permet de dé buter plus tard dans la piè ce L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon. «Un hasard prodigieux. Je descendais d’un wagon de premiè re dans le mé tro et Daniel Gé lin, dé jà croisé au cours René -Simon, montait dans un wagon de seconde. La porte allait se refermer lorsqu’il me crie: «Té lé phone-moi demain. J’ai un petit rô le pour toi14».» — Louis de Funè s Daniel Gé lin donnera cependant une version un peu diffé rente de leur rencontre sur le quai de mé tro dans son autobiographie16. À cô té de quelques petites figurations thé â trales, l’acteur se dé mè ne pour gagner sa vie grâ ce à ses activité s de pianiste, donnant parfois des cours le jour, puis jouant la nuit à travers le Paris nocturne[ré f. né cessaire]. En 1945, toujours grâ ce à Daniel Gé lin, que de Funè s surnommait «Ma Chance» lorsqu’il le croisait17, il dé bute au ciné ma dans La Tentation de Barbizon, de Jean Stelli. Dans le petit rô le du portier du cabaret Le Paradis, il prononce sa premiè re ré plique à l'é cran en voyant un client (interpré té par Pierre Larquey) qui essaye de passer à travers une porte fermé e: «Ben, il a son compte celui-là, aujourd’hui!» L'acteur enchaî ne dè s lors silhouettes, figurations et petits rô les. Quelquefois, il incarne mê me plusieurs personnages dans un mê me film, comme pour Du Guesclin de Bernard de Latour, en 1948, où il tient tour à tour les rô les de mendiant, de chef de bande, d'astrologue et de seigneur18. En 1949, il joue dans Pas de week-end pour notre amour, une comé die conç ue autour du té nor-vedette de l'é poque, Luis Mariano; de Funè s y tient le rô le secondaire du domestique-pianiste du baron (joué par Jules Berry), ce qui lui permet d'accompagner à l'é cran des airs d'opé rettes et autres morceaux de facture classique, mais é galement de jazzn 5. L'ascension [modifier | modifier le code] En 1950, il est pianiste-comé dien dans la troupe Les Burlesques de Paris de Max Ré vol lorsque Sacha Guitry lui confie plusieurs petits rô les, notamment dans La Poison (1951), Je l'ai é té trois fois (1952), Si Paris nous é tait conté (1955) et surtout La Vie d'un honnê te homme (1953), où il a un rô le un peu plus consistant de valet de chambre «obsé quieux et fourbe, presque inquié tant l'espace d'un plan19». Dans ce film, son personnage s'affine un peu plus — «il apparaî t “ au naturel ”, sans grimace ni moustache19» — et il est associé pour la premiè re fois à Claude Gensac. En 1952, il rejoint la troupe des Branquignols dirigé e par Robert Dhé ry, bien que les circonstances de la rencontre entre de Funè s et Dhé ry varient considé rablement en fonction des auteurs. Il dé bute d’abord dans la revue Bouboute et Sé lection. «En 1952, mon pè re jouait La Puce à l'oreille de Feydeau [...]. À la fin de la repré sentation, mon pè re courait au petit thé â tre Vernet [...] pour apparaî tre dans le premier sketch de Bouboute et Sé lection [...] puis, il reprenait le mé tro pour rejoindre le cabaret où il incarnait un clochard» — Olivier de Funè s, Aknin 2005, p. 44 Puis il officie dans Ah! les belles bacchantes en 1953. Cette revue obtient un grand succè s – deux anné es de repré sentations – et contribue à le faire connaî tre[ré f. né cessaire]. De plus, inté gré dans une troupe dé dié e au comique, l’acteur va perfectionner sa technique. Il tourne ses premiers films en couleurs l’anné e suivante dans l’adaptation à l’é cran du spectacle par Jean Loubignac, mais aussi dans La Reine Margot de Jean Dré ville, tourné avant, mais sorti en salles aprè s. Cette mê me anné e, il joue face à Fernandel dans Le Mouton à cinq pattes d’Henri Verneuil et pour la premiè re fois face à Bourvil dans Poisson d’avril de Gilles Grangier. Jean-Paul Le Chanois, aprè s lui avoir confié deux petits rô les dans Sans laisser d'adresse (1951) et Agence matrimoniale (1952), lui offre le second rô le de M. Calomel dans la comé die populaire à succè s Papa, maman, la bonne et moi (1954) et sa suite Papa, maman, ma femme et moi (1956). En 1956, il obtient un dé but de reconnaissance[ré f. né cessaire] au ciné ma dans La Traversé e de Paris, de Claude Autant-Lara, où il joue l’é picier Jambier. Il s’impose avec force face à Jean Gabin et Bourvil, dans une prestation de quelques minutes au cours de laquelle il dessine en quelque sorte son futur personnage[ré f. né cessaire]: lâ che devant «le fort» (Jean Gabin) et colé rique devant «le faible» (Bourvil). Mê me si le film a atteint aujourd’hui le statut de film culte, il connaî t à sa sortie un succè s public pour son «discours continû ment ambivalent20». Dè s l’anné e suivante, Maurice Regamey lui offre son premier rô le principal dans Comme un cheveu sur la soupe. Son interpré tation d'un compositeur suicidaire vaut à l’acteur le Grand Prix du rire 1957, sa premiè re ré compense et le film, «petite production sans pré tention, qui aurait dû passer inaperç ue, [...] tient l'affiche de trè s longues semaines21.» Toujours en 1957, il est la tê te d’affiche de Ni vu, ni connu, d’Yves Robert, dans le rô le du braconnier Blaireau. Accompagné de son chien Fous le camp, cet «avatar rural de Guignol22» brave toutes les formes d'autorité et finit toujours par é chapper au garde-chasse. Le film est un beau succè s à sa sortie et vaut à l'acteur quelques articles laudateurs dans la presse, à l'instar de l'hebdomadaire France Dimanche, qui, dans son numé ro du 20 septembre 1957, titre à la une: «Louis de Funè s, l'acteur le plus drô le de France» — France Dimanche, Jelot-Blanc 1993, p. 109 Il tient encore un rô le principal en 1958 dans Taxi, Roulotte et Corrida, d’André Hunebelle, tourné en Espagne, qui connaî t un certain succè s avec 2, 542 millions d’entré es. Pourtant, la progression de sa carriè re au ciné ma marque une pause, et l’acteur va retourner à des films ou des rô les moins importants pour quelque temps. Deux rô les dé cisifs [modifier | modifier le code] C’est d’abord au thé â tre que la carriè re du comé dien va connaî tre une nouvelle accé lé ration. Depuis ses dé buts, l’acteur ne s’est jamais é loigné des planches et il reprend notamment, en 1957, aux cô té s de Danielle Darrieux et Robert Lamoureux, le rô le cré é par Raimu dans Faisons un rê ve de Sacha Guitry. Le biographe de l’auteur, Jacques Lorcey, note: «Ce sera la derniè re grande joie de notre Sacha [Guitry]. [...] Ce succè s, obtenu par des vedettes tellement diffé rentes des cré ateurs lui apporte la certitude que son thé â tre lui survivra23.» En septembre 1959 pour les tourné es Karsenty, il dé bute les ré pé titions d' Oscar, une piè ce de Claude Magnier cré é e à Paris l'anné e pré cé dente avec Pierre Mondy et Jean-Paul Belmondo. À partir du 1er octobre, commencent les cent jours d’une tourné e en province et au Maghreb. Le succè s est tel qu'on lui propose de reprendre la piè ce à Paris en janvier 1961. D’abord hé sitant, il accepte finalement24. La piè ce est un é norme succè s et sur scè ne, il multiplie les improvisations et les prouesses physiques: «Louis [de Funè s] é tait carré ment gé nial dans Oscar. Gé nial d'invention, de burlesque. Il avait amé lioré le rô le25.» — Pierre Mondy, cré ateur du rô le repris par de Funè s. L’acteur reprendra «ce rô le fé tiche» dans l’adaptation ciné matographique de la piè ce ré alisé e par É douard Molinaro en 1967, puis à nouveau sur scè ne au dé but des anné es 1970 dans une mise en scè ne de Pierre Mondy. En parallè le, il continue à tourner au ciné ma comme en 1961 dans un petit rô le de barman dans Le crime ne paie pas, le troisiè me film ré alisé par Gé rard Oury. Lors du tournage, alors qu'il tient le seul rô le comique du film, de Funè s essaie de convaincre le ré alisateur qu'il est fait pour tourner des films comiques: «Quant à toi, tu es un auteur comique, et tu ne parviendras à t'exprimer vraiment que lorsque tu auras admis cette vé rité -là 26.» La mê me anné e, il tient le double rô le des jumeaux Viralot, l'un chef du personnel et l'autre commissaire, dans La belle amé ricaine de Robert Dhé ry. L'anné e suivante, il incarne un restaurateur colé rique et cupide face à Jean Gabin dans Le Gentleman d’Epsom de Gilles Grangier. En 1963, il retrouve la tê te d’affiche avec Pouic-Pouic, l’adaptation par Jean Girault de la piè ce de boulevard Sans cé ré monie, qu’il avait é crite avec Jacques Vilfrid. De Funè s avait participé à la cré ation de la piè ce en 1952 – il tenait le rô le du maî tre d’hô tel incarné par Christian Marin dans le film – mais la piè ce n’avait pas connu le succè s. Finalement, malgré cet insuccè s et les difficulté s rencontré es par le ré alisateur auprè s des producteurs pour monter le projet autour de l'acteur27, ce film lui permet de retrouver un large public et marque le dé part de la seconde partie de sa carriè re qui ne verra plus sa popularité flé chir. Dans Oscar comme dans Pouic-Pouic, de Funè s incarne un homme aisé et irascible, ayant des difficulté s avec sa progé niture: il dé cline son «personnage fé tiche inspiré du Pantalon» de la commedia dell'arte 28. Il a alors cré é son personnage comique: colé rique, autoritaire, grimaç ant, tout en é nergie et «a gommé certaines outrances qui le parasitaient dans les anné es 195029.» Consé cration [modifier | modifier le code] Pouic-Pouic où de Funè s incarne un boursicoteur harcelé par les histoires de famille et les pé ripé ties domestiques, marque aussi le dé but de sa collaboration avec le ré alisateur Jean Girault, é galement musicien30, qui le fera jouer dans douze films: Pouic-Pouic (1963), Faites sauter la banque! (1964), la sé rie des Gendarme (six films entre 1964 et 1982), Les Grandes Vacances (1967), Jo (1971), L'Avare (1980) et La Soupe aux choux (1981). Malgré les ré ticences des producteurs qui auraient pré fé ré Darry Cowl ou Francis Blanche31, Girault impose de Funè s dans le rô le de Ludovic Cruchot, le hé ros du Gendarme de Saint-Tropez. Le film rencontre un succè s considé rable et installe l’acteur en haut du box-office pour la premiè re fois. À peine deux mois plus tard, de Funè s triomphe à nouveau dans le rô le du commissaire Juve de Fantô mas. Dans ce film, construit sur la double composition (Fantô mas/Fandor) de Jean Marais dans le premier rô le, de Funè s transfigure son personnagen 6 et é clipse ses partenaires32. Pendant que les succè s populaires s’accumulent, il tourne Le Corniaud, ré alisé par Gé rard Oury, et où il partage l’affiche avecBourvil. La sortie du film en mars 1965 est un nouveau triomphe (prè s de douze millions de spectateurs). En 1966, il joue le rô le d'un directeur de restaurant dans Le Grand Restaurant, puis d'un chef d'orchestre tyrannique de la France occupé e dans La Grande Vadrouille, de nouveau avec Bourvil comme partenaire et Oury comme ré alisateur. Le film connaî t un succè s colossal et a longtemps dé tenu le record du plus grand nombre de places de ciné ma vendues en Francen 7 (plus de 17 millions de spectateurs). S'appuyant sur sa nouvelle popularité, certains de ses films ressortent sous de nouveaux titres. Ainsi, en janvier 1969, ressortent33 Les Bons Vivants de Gilles Grangier (1965) sous le titre Un grand seigneur, Certains l'aiment froide de Jean Bastia (1959) sous le titre Les râ leurs font leur beurre et34 Dans l'eau qui fait des bulles de Maurice Delbez (1961) sous le titre Le garde-champê tre mè ne l'enquê te. La Folie des grandeurs de Gé rard Oury doit marquer les retrouvailles de de Funè s et Bourvil, mais la mort de ce dernier interrompt le projet. Simone Signoret suggè re alors le nom de Yves Montand à Oury35, qui perç oit le potentiel du duo: «J'avais conç u pour Bourvil un rô le de valet de comé die genre Sganarelle. Montand sera plus proche de Scapin36.» — Gé rard Oury . Le tournage dé marre aprè s quelques modifications du scé nario, et le film est un grand succè s avec plus de 5, 5 millions d'entré es à sa sortie en 1971. Retour au thé â tre [modifier | modifier le code]
Fin novembre 1971, au thé â tre du Palais-Royal, il reprend Oscar, qu’il joue presque chaque soir, avec son fils Olivier, jusqu’à septembre 1972 avec une interruption pendant l’é té (Oscar est joué e plus de quatre cents fois). À partir de mars 1973, il s’investit é normé ment dans le tournage des Aventures de Rabbi Jacob qui sort le 18 octobre de la mê me anné e, en acceptant de danser le cé lè bre ballet hassidique38. C'est un nouveau triomphe avec plus de sept millions de spectateurs. Le lendemain, le comé dien est à nouveau sur les planches à la comé die des Champs-É lysé es, pour ce qui fut sa derniè re apparition au thé â tre. Jusqu’au 25 avril 1974, il joue presque deux cents fois la piè ce de Jean Anouilh, La Valse des toré adors 39. À partir de là, il se repose au châ teau de Clermont où le couple de Funè s est souvent allé en vacances, car il é tait la proprié té de Charles Nau de Maupassantn 8, é poux d'une tante paternelle de Jeanne de Funè s, qui à la mort de celle-ci en 1963 hé rite de la moitié du châ teau. Aprè s né gociations avec les cohé ritiers, le couple peut acqué rir en 1967 le châ teau inhabité depuis six ans37, situé au Cellier en Loire-Atlantique; il jardine beaucoup et refuse d’entreprendre quoi que ce soit en pré vision du tournage trè s physique du prochain film de Gé rard Oury. Dans Le Crocodile, dont le premier tour de manivelle est pré vu pour mai 1975, il doit jouer le rô le d’un dictateur sud-amé ricain, «un petit colonel cupide, teigneux, couard avec des faiblesses: le fric, sa femme, son fils40». Santé pré caire [modifier | modifier le code]
Le 21 mars 1975, alors que de Funè s joue sur scè ne La Valse des toré adors, il ressent une douleur dans le bras. Il a alors une tension arté rielle qui pré occupe ses proches. Le 30 mars, aprè s avoir ressenti quelques jours avant une douleur à la poitrine, celui-ci est admis à l'hô pital Necker, où les douleurs reprennent. Les mé decins diagnostiquent à ce moment un infarctus Cela l'oblige à stopper les repré sentations de la piè ce et la pré -production du film Le Crocodile qui est trè s avancé e41, 42. Il reste deux mois à l'hô pital sous soins intensifs; il doit par la suite faire un ré gime alimentaire adapté, sans boissons alcoolisé es ou café iné es, et s'abstenir de consommer des plats caloriques (ce que constatera le public les raisons de son amaigrissement et son é tat diminué à partir de L'Aile ou la Cuisse. [ré f. né cessaire], il doit ralentir son rythme de travail et renonce dé finitivement à sa carriè re thé â trale, incompatible avec son é tat43. Sa carriè re au ciné ma est aussi compromise car outre sa condition physique amoindrie, les risques de rechute font que les assureurs ne veulent plus prendre le risque de le couvrir pour un film. Dé terminé, le producteur Christian Fechner ré ussit finalement à obtenir un accord pour une assurance de deux semaines et prend le risque de produire L'Aile ou la Cuisse avec seulement une petite partie du tournage assuré e6. Pour le grand retour de Louis de Funè s, Christian Fechner souhaite attribuer le rô le de son fils Gé rard, le partenaire principal, au nouveau comique montant du ciné ma franç ais: Pierre Richard. Ce dernier va revenir sur son accord aprè s avoir lu le scé nario. Il expliquera par la suite que son rô le ne lui plaisait pas et que le scé nario dans son ensemble ne l’avait pas convaincu44. Ce sera donc Coluche qui partagera l'affiche avec de Funè s. Lorsque le film sort le 27 octobre 1976, le public franç ais plé biscite son retour – presque six millions d’entré es. L'acteur continue à tourner mais à un rythme beaucoup moins soutenu qu'à ses dé buts, comme La Zizanie avec Annie Girardot en 1978 ou Le Gendarme et les Extra-terrestres en 1979. Il appré hende son comique d'une nouvelle maniè re, parce que reconnaî t-il: «[...] je ne peux plus faire de la brutalité. Cette brutalité, cette colè re est un produit que j'avais fabriqué pour un rô le et tous les metteurs en scè ne m'ont demandé ce produit [...] Dé sormais, ce comique ne m'inté resse plus» — Louis de Funè s, «Louis de Funè s, la comé die humaine», de Philippe Azoulay, 27 janvier 2003 [pré sentation en ligne] Son mé decin est toujours sur le plateau, ainsi qu’une ambulance. En 1980, le comé dien ré alise un vieux rê ve: adapter au ciné ma une piè ce de Moliè re et en ré aliser une version à son image. C’est ainsi que L’Avare arrive sur les é crans de ciné ma, mais ne rencontre qu’un modeste succè s auprè s du public (en 1964 dé jà, il avait enregistré sur un disque 33 tours six textes de piè ces de Moliè re, dont des extraits de L'Avare, et dix fables de Jean de La Fontaine). Cette mê me anné e 1980, il reç oit cependant un Cé sar d’honneur pour l’ensemble de sa carriè re, des mains de Jerry Lewis. Plus tard, un de ses fils lui conseille de lire un roman de René Fallet intitulé La Soupe aux choux qui, selon lui, a le potentiel pour pouvoir «faire un bon film». Une adaptation au ciné ma est tourné e en compagnie de Jean Carmet et de Jacques Villeret, qui connaî tra un beau succè s au box-office (3 093 319 entré es45). Le Gendarme et les Gendarmettes est son dernier film. En dé cembre 1982, il part en famille quelques jours à la montagne, mais l'altitude le fatigue beaucoup. Dans la soiré e du 27 janvier 1983, il part se coucher car il se dit trè s fatigué. En ré alité victime d'un nouvel infarctus, il est emporté d'urgence en ambulance au Centre hospitalier universitaire de Nantes où il dé cè de à vingt heures trente. Tous les mé dias ont fait leur une sur ce qui est vé cu comme un drame national46. Bien que les obsè ques soient pré vues «dans la stricte intimité», plus de 3 000 personnes sont pré sentes dans l'é glise Saint-Martin du Cellier, bondé e, dont certains compagnons de jeu comme Jean Carmet ou Michel Galabru, mais é galement des personnalité s comme Mme Giscard d'Estaing, la femme de l'ancien pré sident de la Ré publique47. Il est enterré au cimetiè re du Cellier le 29 janvier 1983. Louis de Funè s travaillait à cette é poque sur le projet de film Papy fait de la ré sistance, qui lui sera dé dié 48. Il devait en effet en incarner le rô le-titre, mais à la suite de son dé cè s, c’est son vieux complice des Gendarmes, Michel Galabru, qui obtient le rô le. En hommage au comique, de nombreux comé diens ayant tourné avec lui, notamment Jacqueline Maillan, Jacques Villeret, Jean-Claude Brialy, Jean Carmet, Jacques Franç ois et Julien Guiomar, font une apparition dans le film. Ressorts humoristiques[modifier | modifier le code] Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2013). Pour l'amé liorer, ajouter en note des ré fé rences vé rifiables ou les modè les {{refnec}} ou {{refsou}} sur les passages né cessitant une source. Selon le comé dien Dominique Zardi, le «roi des troisiè mes couteaux»[ré f. né cessaire] avec plus de cinq cents films à son actif dont une dizaine aux cô té s de Louis de Funè s, ce dernier é tait un acteur dé jà trè s perfectionniste à ses dé buts. Il dé clare à son sujet que «c'est d'ailleurs pour ç a que beaucoup de gens l'ont considé ré comme un voleur de rô les car dè s qu'il apparaissait à l'é cran, c'é tait fini, il emportait tout et on ne voyait que lui49.» Les critiques de ciné ma s'accordent sur son talent et louent le «comique complexe» du numé ro 1 du «comique à la franç aise»[ré f. né cessaire], mê me si beaucoup[Qui? ] considè rent trè s dommageable que, comme d'autres grandes vedettes franç aises, hormis pour quelques films comme L'Avare, il n'ait «pas toujours [eu] la main heureuse dans le choix de [ses] metteurs en scè ne»[ré f. né cessaire]. Pierre Bouteiller, critique sur France Inter, relativise cela en rappelant qu'«on allait voir un film de de Funè s, on n'allait pas voir un film avec de Funè s46». Les capacité s du comé dien à mimer et à faire des grimaces sont les principaux aspects de son humour. Le mime est pour lui essentiel pour ponctuer ses mots: «Quand on dé crit une forme de bouteille avec ses deux mains, expliquait-il en joignant le geste à la parole, la bouteille est là, on la voit. Elle flotte un instant dans l’espace, mê me quand le geste est terminé.»[ré f. né cessaire] Il joue aussi beaucoup sur la ré pé tition dans une scè ne de ses gestes ou paroles. De plus, le ressort de son humour est aussi capté dans le caractè re excessif des sentiments et é motions qu’il exprime, que ce soit la peur ou le dé sespoir – feint ou ré el – de son personnage. Il excelle en particulier dans l’expression de la colè re: grognements, bruits de la bouche, gifles ré pé titives sur les autres personnages, grands gestes, etc. Ses rô les se prê taient volontiers à ce jeu: ses personnages sont souvent hypocrites, antipathiques, sans ê tre, la plupart du temps, mé chants ou incapables de ré demption. De Funè s disait que rien ne le faisait plus rire, dans la vie courante, qu’une personne en engueulant une autre, sans que cette derniè re puisse ré pliquer. Il é vitait les ressorts sentimentaux. Ainsi il n'a donné que trois baisers de ciné ma de toute sa carriè re: le premier dans le film le Dortoir des grandes d’Henri Decoin où il embrasse l'actrice Line Noro sur la bouche50, n 9; le deuxiè me dans Comme un cheveu sur la soupe dans la scè ne finale où il demande à Noë lle Adam qui l'a embrassé sur la joue de l'embrasser sur la bouche; enfin dans La Zizanie, où de Funè s et Annie Girardot se font un bref baiser. Sa petite taille (1, 64 m51) contrastait avec celle de ses partenaires plus grands (par exemple Bourvil avec 1, 70 m, dans la moyenne nationale, et Yves Montand qui s'approchait des 1, 90 m) et ajoutait un autre é lé ment comique au personnage. Art du dé guisement [modifier | modifier le code] Mê me s’il n’a pas souvent eu l’occasion d’y recourir dans les nombreux films auxquels il a participé, de Funè s portait volontiers des dé guisements pour accentuer, parfois jusqu’à l'outrance, les situations comiques dans lesquelles il faisait é voluer ses personnages52. On peut retenir parmi tous ces dé guisements et caricatures: son dé guisement en poè te manié ré portant une perruque dans Le Grand Restaurant, en femme voilé e, en gé né ral et en Thierry la fronde dans Le Gendarme de Saint-Tropez, en Chinois et en policier amé ricain dans Le Gendarme à New York, en marin, en buisson et en hippie dans Le Gendarme en balade, en religieuse dans Le Gendarme et les Extra-terrestres, en gendarmette dans Le Gendarme et les Gendarmettes, en pirate, en é vê que et en colonel de l'armé e italienne dans Fantô mas se dé chaî ne, en É cossais portant le kilt et en fantô me dans Fantô mas contre Scotland Yard, en marin belgen 10 dans Les Grandes Vacances, en kayakiste dans Le Petit Baigneur sans oublier les costumes de la Belle É poque dans Hibernatus, en mé canicien dans Le Corniaud, en soldat allemand au casque trop grand dans La Grande Vadrouille, en dame de la cour dans La Folie des grandeurs, en rabbin hassidique dans Les Aventures de Rabbi Jacob, en vieille femme, en Amé ricain et en chauffeur dans L'Aile ou la Cuisse, en Harpagon dans L'Avare mais on retiendra avant tout son dé guisement de gendarme dans La saga des gendarmes. Des duos cé lè bres [modifier | modifier le code] Le talent du comé dien fonctionnait bien dans le cadre de duos ré guliers ou occasionnels avec des acteurs trè s divers. Claude Gensac, connue pour le surnom que Cruchot lui donne dans la sé rie des Gendarmes: «Ma biche», fut la complice fé minine des personnages de de Funè s; elle a souvent joué sa femme à l’é cran, à tel point que beaucoup de Franç ais croyaient (et croient encore) que Claude Gensac é tait aussi sa femme dans la vie53. Elle a en fait joué avec lui dans onze films ré partis sur une pé riode de trente ans. Ils font connaissance au dé but de l'anné e 1952lorsqu'elle est encore fiancé e à Pierre Mondy, le partenaire de de Funè s dans la piè ce La Puce à l'oreille. Lors de leur premiè re rencontre effective au ciné ma (fin 1952 dans La Vie d'un honnê te homme, un mois aprè s leur confrontation thé â trale dans Sans cé ré monie), et alors qu'ils forment un duo de serviteurs, elle apparaî t à demi dé nudé e sous la main baladeuse de Michel Simon. L'acteur a aussi beaucoup joué avec Michel Galabru, son supé rieur dans la sé rie des Gendarmes, en lui servant de faire-valoir burlesque. Plusieurs scè nes de La Folie des grandeurs sont resté es cé lè bres, comme le ré veil avec les rimes en «or» ou le nettoyage des oreilles54, 55, 56, et font tout de suite penser à Yves Montand. Louis de Funè s a aussi joué de cé lè bres scè nes avec Coluche dans L'Aile ou la Cuisse. Mais son duo le plus marquant est celui formé avec Bourvil dans Le Corniaud et surtout dans La Grande Vadrouille 57. Il a aussi joué avec son fils, Olivier de Funè s, dans Les Grandes Vacances, L'Homme orchestre, Le Grand Restaurant, Sur un arbre perché, Fantô mas se dé chaî ne et Hibernatus. D'autres acteurs ont joué plusieurs fois avec lui, comme Bernard Blier (Les Hussards, Jo et Le Grand Restaurant), Jean Gabin (Le Tatoué, La Traversé e de Paris et Le Gentleman d'Epsom), Jean Marais (Le Capitaine Fracasse, Fantô mas, Fantô mas se dé chaî ne et Fantô mas contre Scotland Yard), Maurice Risch (Les Grandes Vacances, Le Grand Restaurant, La Zizanie et certains é pisodes du Gendarme de Saint-Tropez), Michel Simon (La Vie d'un honnê te homme)… Il fut é galement aux cô té s de Fernandel dans Le Mouton à cinq pattes, Mam'zelle Nitouche et Boniface somnambule au ciné man 11, ainsi que sur disque dans Un client sé rieux de Georges Courteline en 1954. Il a é galement joué avec le duo Guy Grosso et Michel Modo dans La sé rie des Gendarmes ou encore Le Grand Restaurant et aussi dans des films où les deux acteurs jouent des rô les secondaires comme Le Corniaud, La Grande Vadrouille, etc. )))))))))))) Именно во Франции родился кинематограф, когда 28 декабря 1895 года в салоне «Гран-кафе» на бульваре капуцинок (Париж)[1] состоялся публичный показ «Синематографа братьев Люмьер». (В кафе было несколько залов с модными в те времена «экзотическими» названиями; показ состоялся в зале с названием «Индийская пещера», в результате чего в некоторые иностранные справочники попала нелепая версия, будто показ фильма происходил в некоем «индийском салоне»). Французское кино с тех пор сохраняет свою популярность во Франции и за рубежом, а по кассовому успеху у широкой публики уступает лишь американскому и индийскому. В начальный период развития французское кино было преимущественно трюковым, важная роль принадлежала изобретателю кинотрюковой съёмки — автору «кинофеерий» Ж. Мельесу и фирме «Фильм д’ар», привлёкшей к работе в кино видных драматургов, театральных актёров и композиторов. В 1910-е годы международной известностью пользовались кинокомедии с участием М. Линдера, авантюрные серии Л. Фейада. До Первой мировой войны французское кино выпускало около 90 % мировой кинопродукции (в основном усилиями компаний «Пате́» и «Гомо́ н»). В послевоенные годы во Франции возникло движение против использования кино в коммерческих целях. Движение возглавили представители киноавангарда того времени. Занимаясь формальными экспериментами, авангардисты в то же время значительно расширили выразительные возможности кино. Ими создавались киноклубы, пропагандировавшие лучшие достижения мирового кино. Современный облик французского кино сформировался уже после Второй мировой войны, после осмысления наследия войны и немецкой оккупации. Большинство фильмов конца 1950-х — это развлекательные ленты, далёкие отсоциальной тематики.
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