Студопедия

Главная страница Случайная страница

КАТЕГОРИИ:

АвтомобилиАстрономияБиологияГеографияДом и садДругие языкиДругоеИнформатикаИсторияКультураЛитератураЛогикаМатематикаМедицинаМеталлургияМеханикаОбразованиеОхрана трудаПедагогикаПолитикаПравоПсихологияРелигияРиторикаСоциологияСпортСтроительствоТехнологияТуризмФизикаФилософияФинансыХимияЧерчениеЭкологияЭкономикаЭлектроника






L'oiseau rare






Pour comprendre mieux retenez les mots et les expressions suivants:

le pè re Sylvain —папаша Сильвэн

bavard, -e adj —болтливый

chagrin m —печаль, таска

nourrir II gr —кормить

é lever I gr —растить, воспитывать

avec soin —бережно, заботливо

rendre à qn sa bonne — вернуть кому-л. доброе

humeur m — расположение духа

à la nuit tombante —с наступлением ночи

dé tourner les yeux — отвести глаза

trè s haussé — зд. сгиыю возвышаясь

allonger qch I gr —вытянуть

laper qch I gr —лакать

taper I gr —хлопать, шлепать

faire rejaillir le bouillon — разливать, разбрызгивать бульон

é clabousser qn, qch I gr —забрызгивать

 

On l'appelait le pè re Sylvain.

C'é tait un homme simple et un peu bavard. Il n'avait pas d'enfants. C'é tait son grand chagrin. Et comme pour les remplacer, il apportait a sa femme tous les petits oiseaux tombé s de nids qu'il trouvait dans la forê t. La mè re Sylvain les nourrissait et les é levait avec soin, mais dè s qu'ils sentaient leurs ailes assez longues, ils les ouvraient et quittaient la maison pour s'envoler au bois. Le pè re avait toujours du chagrin au retour de son travail, en ne trouvant plus les petits, et sa femme, pour lui rendre sa bonne humeur, lui ré pé tait toujours:

— Mais tu sais bien que les oiseaux s'envolent toujours. — Et elle ajoutait: — Si un jour, tu m'apportes un oiseau rare, je le mettrai en cage, et ainsi tu le retrouveras chaque soir en rentrant.

Un soir à la nuit tombante, le pè re Sylvain revint de son travail avec une petite fille de deux ou trois ans dans les bras.

Il entre dans la maison et mit l'enfant sur la table, où la soupe fumait dé jà. La mè re Sylvain, trè s inté ressé e, demanda en s'approchant:

— Qu'est-ce que c'est que ç a?

Oh, dit tout joyeux le pè re Sylvain, c'est encore un petit oiseau tombé du nid, et il ajouta: — C'est un oiseau rare, mais tu n'auras pas besoin de le mettre en cage.

La mè re Sylvain ne pouvait dé tourner ces yeux de la jolie bouche de l'enfant, de ses yeux bleus, de ses cheveux jaunes, et de sa petite robe rouge.

Quel oiseau! dit-elle en riant.

A table, trè s haussé e sur la chaise, la petite fille prit son assiette, puis elle allongea sa langue rose pour essayer de laper comme un jeune chien. La mè re l'obligea de prendre sa cuillè re, mais au lieu de s'en servir pour manger, l'enfant s'en servit pour taper Л grands coups sur sa soupe, faisant rejaillir le bouillon sur les autres et sur elle-mê me, é claboussant le pain, le fromage et mê me les confitures.

Et le pè re Sylvain, au lieu de gronder, riait, riait, riait...

D'aprè s Marguerite Audoux

 

Ré pondez лих questions ci-dessous par é crit:

1. Comment é tait le pè re Sylvain?

2. Est-ce qu'il avait des enfants?

3. Que faisait-il pour les remplacer?

4. La mè re Sylvain, comment é levait-elle les petits oiseaux?

5. Les oiseaux restaient-ils à la maison pour toujours?

6. Que sentait le pè re Sylvain en ne trouvant plus les petits oiseaux à la maison?

7. Que lui disait la mè re Sylvain pour lui rendre sa bonne humeur?

8. Le pè re Sylvain, a-t-il trouvé un oiseau rare?

9. Faut-il mettre en cage cet oiseau rare?

10. Comment é tait la petite fille?

11. Quel â ge avait-elle?

12. Que fit la petite fille à table?

13. Comment mangea-t-elle?

14. Est-ce que le pè re Sylvain gronda la petite?

15. Que faisait-il au lieu de la gronder?

 

MADOU

Pour comprendre mieux retenez les mots et les expressions suivants:

du nom de son pè re — по имени своего отца

Dahomey m —Дагомея

dressé, -e adj —дрессированный

Kerika — имя собственное

prendre soin de qn — заботиться о ком-л.

poudre f —порошок

Mr. Bonfils —имясобственное

emporter qcht I gr —увозить

gymnase m — гимназия

Mr. Moronval — имя собственное

recevoir qn III gr — принимать кого-либо

À bras ouverts — с распростертыми объятиями

prisonnier m — узник

sombre adj — темный

comme on le bat — как его бьют (battre III gr)

tremblant, -е adj — дрожащий

haine f — ненависть

 

Il s'appelait Mâ dou. du nom de son pè re, roi de Dahomey. Son pè re é tait riche, il avait beaucoup de soldats, des é lé phants dressé s pour la guerre et pour la chasse, un beau palais.

Mâ dou habitait le palais de son pè re, où le soleil entrait de tous coté s. Sa tante Kerika prenait soin de lui. Elle aimait bien son petit Mâ dou. Mê me elle lui avait fait cadeau d'un petit fusil qu'il prenait avec lui quand il allait a la chasse dans les grandes forê ts.

Le roi é tait fier de son fils qui devenait fon et é tait bon chasseur pour son â ge.

Mais voici ce qu'il dit un jour à Mâ dou.

— Ce n'est pas assez de savoir tenir une arme, il faut aussi savoir lire dans les livres des blancs, é crire dans leur langue, pour pouvoir faire avec eux le commerce de la poudre d'or. Tu sais bien que les blancs ont toujours un papier dans la poche pour tromper les Nè gres. Tu iras faire tes é tudes à Paris.

Mâ dou é tait triste de quitter son pays, sa tante Ké rika. de laisser son fusil et de partir avec Mr Bonfils, un Franç ais, qui allait tous les ans en France pour emporter la poudre d'or qu'il volait aux Nè gres. Ce dé part, c'é tait la fin de son heureuse enfance.

Mâ dou arriva donc à Paris et entra au gymnase de Mr. Moronval qui le reç ut à bras ouverts parce que son pè re é tait riche et que c'é tait une ré clame, ce fils de roi. Mr. Moronval se

montrait avec lui au thé â tre et sur les boulevards, mais il s'inté ressait peu à ses é tudes.

Un jour, Mr. Bonfils arriva au gymnase. Il apportait des nouvelles tristes de Dahomey. Le pè re de MAdou é tait prisonnier d'un peuple voisin, il n'é tait plus roi.

Quelques mois passè rent. Mr. Moronval ne recevait plus d'argent pour la nourriture et les é tudes du petit Mâ dou. Alors il en fit un domestique.

Le petit roi travaillait toute la journé e pour tenir la maison propre, mais il recevait seulement des coups pour son travail. Et il lui semblait que le ciel de Paris devenait plus sombre, la neige plus froide.

Oh Ké rika, tante Ké rika, où é tes-vous? pensait Mâ dou. Venez voir ce qu'ils font du petit roi, comme on le nourrit, comme on l'habille mal, comme on le bat". Maintenant, quand il sort avec son maî tre, il ne marche plus A coté de lui, il marche derriè re à dix pas.

Deux fois par semaine, Mâ dou va aux provisions avec un grand panier aux bras, il marche dans les rues de Paris, maigre, tremblant, parce que maintenant il a toujours froid, et rien ne le ré chauffe: ni son travail, ni les coups, ni mê me sa haine contre Mr. Moronval.

D'aprè s A.Daudet

Ré pondez aux questions d-dessous par é crit:

1. Comment s'appelait le garç on?

2. Qui é tait son pè re?

3. Où habitait Mâ dou?

4. Qui prenait soin de lui?

5 Que dit un jour le pè re à Mâ dou?

6. Pourquoi le pè re dé cida-t-il d'envoyer son fils à Paris?

7. Est-ce que Mâ dou est content de faire ce voyage?

8. Mâ dou, comment é tait-il en quittant son pays?

9. Dans quel gymnase Mâ dou entra-t-il?

10. Comment Mr. Moronval icç ut-il Mâ dou et pourquoi?

11. Mr. Moronval, s'inté ressait-il aux é tudes du petit roi?

12. Quelles nouvelles Mr. Bonfils apporta-t-il au gymanse?

13. Mr. Moronval, qui fait-il de Mâ dou?

14. Que faisait Mâ dou toute la journé e?

15. A quoi pensait le petit domestique?

16. Mâ dou, où va-t-il deux fois par semaine?

17. Pourquoi Mâ dou a-t-il toujours froid?

 


Поделиться с друзьями:

mylektsii.su - Мои Лекции - 2015-2024 год. (0.009 сек.)Все материалы представленные на сайте исключительно с целью ознакомления читателями и не преследуют коммерческих целей или нарушение авторских прав Пожаловаться на материал