IV) Составьтепо три предложения со словом si в роли вопросительного наречияи в роли условного союза.
V) Преобразуйте следующие вопросительные предложения в косвенную речь (глагол главного предложения переносится в прошедшее время. Напр.: Que mangera-t-on? — Degas demandait ce que l'on mangerait.) — Degas aimait-il l'ordre? (Je ne savais pas...) — Est-ce un beau tableau que vous m'avez apporté? (Il ignorait...) — Y aura-t-il pour moi un plat sans beurre? — Aurez-vous enfermé votre chat? — Où iront-ils dî ner? — Les femmes arriveront-elles en retard?
VI) Составьте косвенный вопрос с глаголом в неопределенной форме, используя следующие вопросительные местоимения: qui? que? quoi? quel? où? quand? comment? (Напр.: Je ne sais avec qui travailler — je ne sais comment faire.)
VII) Эссе. Montesquieu a é crit une page cé lè bre, où il se moque des «caprices de la mode». A votre tour, faites la satire d'une mode qui vous ait semblé particuliè rement ridicule.
СЛОВАРЬ
(Существительные histoire, anecdote). Объясните значение слов
Cette anecdote est amusante. — Le journal a publié un é cho sur le mariage d< cette vedette de ciné ma. — Tallemant des Ré aux a é crit de nombreuses histon ettes sur la cour de Louis XIII. — Je vais vous raconter une bonne histoire sic votre ami André. — Quel conte me faites-vous là? Je n'en crois pas un mot. Les chroniques de Villehardouin et de Joinville sont utiles à la connaissant-, du Moyen Age. — Plutarque a é crit les Vies des Hommes illustres Aimez-vous les relations de voyages? — Avez-vous lu les Mé mohes de Saint Simon? Ils sont le plus pré cieux document sur l'é poque de Louis XIV. 1.' biographie de Victor Hugo par André Maurois se lit comme un vrai roman.
ТЕКСТ 79
UN PORTRAIT PA R MA TISSE
P. L. (Paul Lé auiaud, homme de lettres) — On me té lé phone un soi: que M. Matisse veut faire mon portrait. Je ne le connaissais pas.
R. M. (Robert Mallet, autre homme de lettres). — Vous ne le connaissiez pas?
P. L. — Enfin, je connaissais sa ré putation, mais je ne l'avais jamab vu. Je ré ponds: «Je ne connais pas M. Matisse. Ç a me gê ne beaucoup» On me dit: «Si vous refusez, vous faites une impolitesse à M. Matisse» Enfin, bon. Alors je suis allé plusieurs fois chez M. Matisse qui — jt dois lui rendre cette justice—a é té avec moi comme s'il me connaissait depuis quarante ans. La sympathie mê me, la cordialité, la gaieté Rouveyre é tait à cô té de lui. Il a bien fait une quinzaine de croquis II les montrait à Rouveyre qui disait: «Quelle spiritualité! C'est meneil leux!» Bon. Enfin, un jeudi, j'arrive. M. Matisse é tait couché comme d'habitude et je me mets sur une chaise en pensant: «C'est encore ил jour de pose.» On bavarde, et tout à coup Rouveyre me dit: «Lé autaud, regardez donc là -bas.» Je me lè ve et je vais regarder. Et je vois en effet, au mur, une grande feuille de papier avec une lune, une pleine lune! Je pense: «Sapristi! Qu'est-ce que je vais pouvoir lui dire?»
R. M.—Et au milieu de cette lune, il y avait quelque chose?
P. L. — Mais non, rien! Un cercle comme ç a! Hop, et c'est tout1 Alors je reviens et je lui dis: «Oui, oui, c'est é tonnant... é tonnant > • Voilà.
R. M. — Vous disiez à Matisse que vous trouviez son dessin «é tonnant». En somme, vous é tiez sincè re, parce que ç a vous é tonnait plutô t?
P. L. — Complè tement. Mais alors, le soir, M. Matisse té lé phone à Mlle Dormoy et lui dit: «Chè re amie, dites donc, M. Lé autaud n'a pas dit grand-chose quand il a vu le portrait.» Alors, elle qui fait des compliments comme on fait des confitures: «Mon cher grand ami, il est si timide! Mais il a é té dans l'é merveillement.»
PAUL LÉ AUTAUD. Entretiens avec Robert Mallet.
ГРАММАТИКА
ПРИДАТОЧНЫЕ ПРЕДЛОЖЕНИЯ В РОЛИ ДОПОЛНЕНИЙ (продолжение).
С соединительным союзом «que»:
1. В изъявительном наклонении (indicatif) после глаголов, выражаю- щих мнение, оценку: dire, penser, croire:
On me té lé phone QUE M. MATISSE VEUT FAIRE MON PORTRAIT.
Или в условном наклонении (conditionnel): II leur té lé phone QU'IL viendrait, s'il pouvait. — Il leur té lé phona QU'IL viendrait sû rement (= futur ou passé).
2. В сослагательном наклонении (subjonctif), после глаголов, выража- ющих желание, сомнение, чувство или после глаголов в отрицательной или вопросительной форме, что встречается довольно часто:
Je veux QUE M. matisse FASSE SON portrait (глагол, выражающий жела- ние).
Il ne pensait pas QUE SON MODÈ LE EÛ T besoin DE REPOS (глагол в отрица- тельной форме).
Crois-tu QUE CETTE PLEINE LUNE SOIT MON PORTRAIT? (ГЛЭГОЛ В ВОПро-
сительной форме).
Если придаточное предложение-дополнение предшествует главному, то в нем используется сослагательное наклонение (subjonctif): «QU'IL SOIT HONNÊ TE, je le crois».
УПРАЖНЕНИЯ
I) Определите, какое наклонение использовано в следующих фразах в придаточных-предложениях-дополнениях, и объясните его употребление: — On m'affirme qu'il ne faut pas refuser la proposition de M. Matisse. — Je crois que si je
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l'invitais, il en serait trè s flatté. — Lé autaud s'é tonne que Matisse veuille faire son portrait. — Lé autaud dé clarait à Matisse que son dessin é tait é tonnant. — Lé autaud ne pensait pas que ce dessin pû t ê tre une mauvaise plaisanterie. Mais il doutait que ce fû t
son portrait. — Je pense que Matisse a fait au moins une quinzaine de croquis. ______ Le
peintre exigeait que son modè le lui fû t absolument soumis. — Lé autaud, ne connaissant pas Matisse, lui fî t ré pondre qu'il serait gê né de poser devant lui. Mais le peintre assura qu'il serait peiné que Lé autaud n'acceptâ t point sa proposition. Il est certain que c'eû t é té impoli de la refuser.
II) Поставьте глаголы в скобках в нужное время и наклонение: _____ L'artiste
exigeait que son modè le (poser) comme une pomme. — Un soir, on té lé phona à Lé autaud que Matisse (vouloir) faire son portrait. Lé autaud ré pondit qu'il ne (connaî tre) pas le peintre. — Le peintre fut é tonné que son modè le n'(admirer) pas davantage son dessin. — Lé autaud dé clare à Matisse qu'il (trouver) son dessin é tonnant. Rouveyre assure qu'il (ê tre) merveilleux. — Tu ne souhaites pas que l'artiste (faire) ton portrait. Mais tu crains que ton refus ne lui (ê tre dé sagré able). — Matisse a peur que Lé autaud n'(ê tre) pas trè s satisfait de son portrait. — II est probable que, si j'avais dit exactement ce que je pensais du tableau, je (se brouiller) avec l'artiste
III) Составьтетри фразы, в которых глагол главного предложения и глагол придаточного предложения-дополнения стояли бы в настоящем времени изъяви- тельного наклонения (Formeztrois phrases, où le verbe de la principale et celui delà subordonné e d'objet soient à l'indicatif pré sent.
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