Студопедия

Главная страница Случайная страница

КАТЕГОРИИ:

АвтомобилиАстрономияБиологияГеографияДом и садДругие языкиДругоеИнформатикаИсторияКультураЛитератураЛогикаМатематикаМедицинаМеталлургияМеханикаОбразованиеОхрана трудаПедагогикаПолитикаПравоПсихологияРелигияРиторикаСоциологияСпортСтроительствоТехнологияТуризмФизикаФилософияФинансыХимияЧерчениеЭкологияЭкономикаЭлектроника






EXPLICATIONS. Les traits dialectaux reflétés dans les extraits sont les suivants:






Les traits dialectaux reflé té s dans les extraits sont les suivants:

a. [k] devant [a] à l’initial d’un mot reste invariable: Carles, caiuz;

b. [a] aprè s [k] palatalisé passe à [e] au lieu de [ie]: caput > chef, aciarium > acer;

c. o est si fermé qu'il se rapproche de [ u ]. Dans l'orthographe ce son estrendu par la lettre u: sunt, sur, tute, uvrit.

d. la diffé rence entre la prononciation de en et an se fait sentir: entre, cumencet, sent, grant, olifans.

e. dans le dialecte central e + consonne nasale > ein. Dans le dialecte anglo-normand au lieu de la diphtongue nasalisé e s’est formé e une voyelle nasale simple: e+n > ein > en: venut. Pourtant la forme ein est aussi possible: feinst.

Les traits de l'ancien franç ais à relever sont les suivants:

1. La diphtongue [ai] vers la fin du XI siè cle s'est ré duite en [e] comme en té moignent certaines assonances de la Chanson. Pourtant ce changement n'est pas rendu par la graphie: caiuz (= keü z), saisit).

2. Les autres diphtongues persistent et sont fidè lement transcrites à l'exception des diphtongues formé es d'une voyelle + l + consonne. Dans ces derniè res la vocalisation de [l] n'est pas encore noté e: hatl, mult.

3. L'ancien franç ais connaî t des triphtongues, notamment [eau] qui provient de ę + l devant une consonne: bels. Dans ce cas, comme dans le pré cé dent, la vocalisation de [l]n'est pas fixé e et la graphie est en retard sur la prononciation.

4. Les occlusives disparaissent ([t] aprè s une voyelle et dans la position mé diane), ce qui est enregistré par l'orthographe: e au lieu de et, lü at est la 3 personne du passé simple du verbe luer qui a à l'origine le mot latin lutare, espee remonte au mot spatha.

5. Le [h] latin s'est amuï dans la prononciation depuis longtemps, par contre le [h] germanique a é té prononcé, c’est pourquoi dans certaines ré gions, là où le fonds germanique est important le [h] latin commence à se prononcer et à ê tre é crit sous l'influence du [h] germanique: hum. Par contre, dans certains mots germaniques le [h] n'est plus ni prononcé, ni é crit: l'elme - heaume < helm; s'astet - se hâ ter < haste à l'exemple des mots latins: l'erbe.

6. L'ancien franç ais connaî t deux sons mouillé s: [l'] et [n'] rendus respectivement par ille, il et ign, in: orgoil.

7. [t] et [d] se combinent avec [s] final pour former l'affriqué e [ts], orthographié e z: piez, forz.

8. Les consonnes [n] aprè s r, [m], [p], [k], [f], [v] devant [s] final ne sont pas prononcé es et les lettres correspondantes ne sont pas é crites: cors au lieu de corps.

9. Les affriqué es qu'on trouve dans ces laisses sont les suivantes: [ts] iceste, piez; [dž ] gis, vasselage.

10. [k] devant [u], [o] est repré senté par c: cumencet, cors, vencut, et par q: quens, ue é tant une diphtongue; [k] devant e, i est repré senté par qu: alques, que; et par k: unkes.

11. L’orthographe du mot esguardet où le son [g] devant [a] est transcrit par gu indique l’origine germanique du mot.


Поделиться с друзьями:

mylektsii.su - Мои Лекции - 2015-2024 год. (0.005 сек.)Все материалы представленные на сайте исключительно с целью ознакомления читателями и не преследуют коммерческих целей или нарушение авторских прав Пожаловаться на материал