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EXPLICATIONS. 1. Les consonnes finales d'un mot s'effacent si le mot se trouve devant un autre mot auquel il est lié et qui commence par une consonne: E(t) a






1. Les consonnes finales d'un mot s'effacent si le mot se trouve devant un autre mot auquel il est lié et qui commence par une consonne: E(t) a bonne(s) meur(s) dé dié; Voye(z) l'e(s)ta(t) diver(s) d'entre eulx! Elles se maintiennent devant une pause ou un mot commenç ant par une voyelle: Comme fai(c)(t) le mauuais enfant(6); Si bien chantans, si bien parlans; Les autre(s) mendient tou(s) nudz.

2. s devant une consonne à l'inté rieur du mot n'est plus prononcé quoique é crit: estudié, escolle, fenestres, estat, sauf dans les mots d'origine ré cente: Celestins.

3. La diphtongue [au] subsiste encore: aucuns, saulve, autres.

4. [ ] en position finale est prononcé: jeunesse, folle, couche, molle.

5. La ré duction en hiatus se poursuit: j'(e)usse (1), ay(e)n.

6. Les diphtongues [ ], [ ], [ ] ont passé aux combinaisons de semi-consonnes avec des voyelles: [ ] > [ ], [ ] > [ ], [ ] > [ ] ou [ ]: dedié, suivoye.

7. L'orthographe à cette é poque apparaî t sous un triple aspect: a. historique, b. é tymologique, c. morphologique:

a. On n'enregistre plus l'é volution de la prononciation et l'orthographe devient de plus en plus traditionnelle: la monophtongaison n'est pas attesté e par la graphie (jeunesse, couche, de mê me que l'amuï ssement des voyelles en hiatus (j'eusse, 1), la fusion de et et ainsi de suite.

b. tendant à rapprocher le franç ais du latin on ré forme l'orthographe des mots franç ais sur celle des mots latins dont ils dé rivent en introduisant des lettres é tymologiques qui ne repré sentent aucun son: sou(b)dainement, nu(d)z), e(s)colle. Souvent on oublique la lettre latine estdé jà repré senté e dans le mot: faict (6) où i apparut à la suite de l'é volution du son [ ] devant une consonne; dans saulve u repré sente [ ] vocalisé.

Les fausses é tymologies foisonnent: escolle, parabolle.

c) le principe morphologique consiste en ce qu'on veut dé montrer à l'aide de l'orthographe les liens qui existent entre les diffé rentes formes morphologiques d'un mot ou les formes correspondantes des mots diffé rents: ainsi par analogie avec temp du singulier on introduit p dans le pluriel temps, s dans crains apparaî t par analogie avec d'autres verbes;

d. il y a des cas où l'orthographe reflè te la prononciation: ainsi dans chantans, s final rend la fricative [ ]qui s'est dé veloppé e de l'affriqué e [ ], de mê me pour grans.

8. Il y a la confusion dans l'emploi des lettres x et s, z et s, y et i, u et v. Certaines abré viations ulté rieures ne sont plus comprises et provoquent des complications dans l'orthographe: x en finale de mot n'est plus ressenti comme l'abré viation de -us. Au lieu de chevax on commence à é crire chevaux et x se gé né ralise aprè s u dans de nombreux pluriels: gratieux, eulx, au; z et s sont souvent interchangé s: faictz, mortz, bottez, roydiz. On adopte y au lieu de i pour marquer la fin du mot: mercy. Bientô t l'emploi de y s'é tend à d'autres cas: suivoye, roydis, ayent. A cette é poque on n'a qu'une lettre pour les sons [ ] et [ ]: escriuant (escrivant), mauuais (mauvais).

L. Meigret et la ré forme d'orthographe au XVI siè cle

 

La question de l'orthographe a une trè s grande importance au XVIe s. La tendance de rapprocher les mots franç ais le plus possible de leur é tymon latin qui s'est nettement manifesté e au cours du XV siè cle s'est encore accentué e au XVI e s. Cela a entraî né la complication de l'orthographe: lettres é tymologiques, caractè res en excè s, restitution des consonnes doubles, tout ceci a sensiblement surchargé l'orthographe. L'absence de rè gles permettait d'orthographier les mots à sa guise et on peut citer pas mal d'exemples de mots dont la graphie est des plus bizarres: feust (fû t), metaulx (mé taux), debvoit (devait), repceu (reç u), paour (peur), villain ( vilain ), alaine (haleine), descripre (dé crire).

Donc au XVIe s. l'idé e se pré sente de simplifier l'orthographe, de la rapprocher de la prononciation. L'idé e que les lettres ne doivent figurer que les sons ré ellement prononcé s est exprimé e dans plusieurs ouvrages traitant des problè mes de grammaire. Meigret est un des premiers à proposer une orthographe rationnelle. Il a exposé sa doctrine dans le Tretté de la grammere franç oeze (1550). Saré forme é tait trè s radicale et devait bouleverser toutes les habitudes é tablies, mais lui-mê me, il n'é tait pas trè s consé quent dans ses propositions, modifiant certains rapports entre les sons et les lettres, il laissait sans changement d'autres. En appliquant son systè me, il admettait des variantes.

La ré forme d'orthographe n'a pas eu de succè s auprè s des é crivains, des savants bien que certains d'entre eux eussent d'abord suivi Meigret, mais mê me ceux-là ont vite abandonné le parti et sont revenus à l'orthographe traditionnelle avec tous ses dé fauts.

La ré forme de l’orthographe se ré sume en 1) suppression des lettres inutiles, 2) substitution d'une lettre à une autre, 3) adoption de signes diacritiques pour distinguer des lettres.

 

L. Meigret supprime

a) p, b, v devant v consonante

b) g à la finale: un et non pas ung

c) t dans et

d) t et d au pluriel devant s: contans pour contents

e) l devant consonne

f) n dans les dé sinences des verbes à la 3 personne du pluriel: aymet pour ayment

g) c, p devant consonne où ils ne sont pas prononcé s

h) u aprè s q

i) e final non prononcé devant un mot qui commence par une voyelle et s final si le mot suivant commence par une consonne.

 

Les substitutions sont les suivantes:

a) o pour u é tymologique

b) e à la place de l'ancienne diphtongue ai

c) o pour ou

d) a, o à la place des hiatus ea, eo

e) ei à la place de ai dans les mots tel que main, sainct

f) ao au lieu de au: chaod

g) oy si y se trouve entre deux voyelles et dans les autres positions: comparez roé et royal

h) j à la place de g s'il a une valeur consonante: anje, manjer

i) ç et x pour t qui est prononcé comme [s] dans le groupe tion

j) z au lieu de s entre deux voyelles

k) s pour z à la 2 personne du pluriel des verbes

l) h pour le groupe gn afin de rendre un n mouillé. Le signe est emprunté à la langue espagnole.

 

Les signes diacritiques utilisé s par L. Meigret:

a) e pour [ ] et é pour [ ]:

b) ç - [s] pour ne pas confondre [ k] et [s]

c) ç h - [ ]: ç haleur

SÉ MINAIRE 7.

Sujets à é tudier

 

1. Formes et valeures des noms et des adjectifs en MF.

2. Pronoms et leur é volution.

3. Formes verbales, leurs fonctions en MF.

4. Loi d'analogie.

5. Syntaxe du MF.

6. Vocabulaire. Moyens de son enrichissement. Formation de la terminologie.

7. Analyse phoné tique et grammaticale du texte «Voyages et ambassades de Guillebert de Lannoy»

 

Ouvrages à consulter:

 

1. Skré lina L.M. Histoire de la langue franç aise. M., 1972, p. 186–189; 211–213;

229–230; 232–239; 240--247.

2. Chigarevskaï a N. A. Pré cis d'histoire de la langue franç aise. Lé ningrad, 1974, p.

159-186.

3. Скрелина Л. М., Становая Л. А. История французского языка. Москва,

“Высшая школа”, 2001, с. 334- 378; 392-402

4. Кистанова Л. Ф. Истоки французского языка и его эволюция. Мн., 1992, c.

36-39.

5. Скрелина Л. М. Хрестоматия по истории французского языка. М., 1981, с.

109.

6. Матько И. Д. История французского языка. Среднефранцузский период. Классический французский язык. Гродно, 2006.

 


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