IV) Составьтепять предложений с наречиями: plus. que ne, moins. que ne, autre. que ne, ainsi que, tel que.
V) Эссе. Jeux populaires dans votre pays.
ТЕКСТ 109
UN VILLAGE OÙ SOUFFLE L'ESPRIT1
A une trentaine de kilomè tres de Paris, il est un village dont les maisons s'é tagent entre un plateau et la riviè re, sous un ciel lumineux, transparent, mê me lorsqu'il est parcouru de nuages. Une charmante é glise gothique domine le village de son clocher; dans les ruelles bordé - es de blanches maisons, les artistes trouvent le silence et la fraî cheur propices au recueillement.
Auvers-sur-Oise, tel est le nom du village. Chaque anné e, ce coin de l'Ile-de-France reç oit des milliers de visiteurs, car c'est la patrie de 1 ' «impres sionnisme».
Vers 1850 en effet le peintre Daubigny s'y installa et son atelier fut bientô t le lieu de rendez-vous des jeunes artistes: Renoir, Claude Monet, Cé zanne, Sisley — sans oublier leur aî né Corot, le peintre des matins argenté s, Corot qui, l'un des premiers, avait «planté son chevalet en pleine campagne» devant les horizons de l'Ile-de-France.
Aujourd'hui encore l'atelier de Daubigny, devenu un petit musé e, contient nombre d'é tudes des bords de la Seine, ou des paysages normands. Sisley, Renoir et Daubigny lui-mê me aimaient à descendre le fleuve, en bateau à voiles, vers Le Havre et Honfleur.
Adversaires de l'é cole «anecdotique» et «historique», les impression- nistes, vous le savez, ne voulaient que noter les aspects de la lumiè re... Or, peu de provinces pouvaient sé duire les peintres de la nouvelle é cole autant que l'Ile-de-France, et notamment la vallé e de l'Oise. Cette eau changeante2, cette lumiè re vaporeuse convenaient à des artistes sincè res et subtils, qui, par ré action contre les poncifs1 de l'acadé misme4, allaient dé couvrir des vé rité s inconnues: la couleur de l'ombre, celle de la neige mê me... Vous connaissez l'anecdote sans doute? — Par un jour d'hiver, un paysan regardait Sisley travailler devant son chevalet: «Tiens, dit-il, vous mettez du rosé, pour repré senter la neige? Je croyais qu'elle é tait blanche. — Clignez des yeux, ré pondit le peintre; vous verrez qu'elle est rosé».
Un é mouvant souvenir reste attaché à Au vers: celui du grand et infortuné Van Gogh: c'est là qu'il vint, en mai 1890, s'installer dans un café -restaurant qui porte encore son nom. C'est là que, deux mois plus tard, il se tirait un coup de pistolet au cœ ur. Et, plus on s'empressait autour de lui, plus il refusait les soins. «Gué rir? disait-il. Inutile... la tristesse durera toujours.»
Примечания:
1. Где художники и писатели обретают вдохновение. 2. Изменчивая, переливчатая. 3. Шаблонов, штампов. 4. Академизма Так говорят об искусстве, слепо следующем установленным правилам.
ГРАММАТИКА___________________________
СПОСОБЫ ВЫРАЖЕНИЯ СРАВНЕНИЯ
(окончание)
Пропорциональные величины.
I. - D'autant plus... que... plus. — D'autant moins... que... moins:
Van Gogh refusait ^'AUTANT PLUS les soins QU'ON S'EMPRESSAIT PLUS autour de lui
On est D'AUTANT PI, US MODESTE qu 'on est PLUS SAVANT.
Данные словосочетания позволяют представить две величины в глав- ном и придаточном предложении как возрастающие или убывающие одновременно.
//. Plus... plus; moins... moins: 304
PLUS on s'empressait autour de Van Gogh, PLUS il refusait les soins. — MOINS les impressionnistes se montraient respectueux de la tradition, MOINS ils avaient d'amis.
Данные наречия выражают ту же идею соотношения, что и приведен- ные в п I, но с большей интенсивностью. Фразы с наречиями plus... plus, moins... moins обычно начинают с придаточною предложения.
III. — Autant... autant:
AUTANT j'aime Claude Monet et Cé zanne, AUTANT je hais les poncifs de l'acadé misme.
Наречие autant... autant дает возможность придать больше интенсив- ности предложению:
Je hais les poncifs de l'acadé misme AUTANT QUE j'aime Claude Monet et Cé zanne.
УПРАЖНЕНИЯ
I) Используя данные ниже глаголы, составьте пять сравнительных предло- жений с местоимением On в роли подлежащего и со словосочетаниями: d'autant plus... que plus: s'essouffler, courir vite — apprendre, é tudier — se couvrir, avoir froid — s'inté resser à la peinture, visiter de nombreuses expositions — aimer Balzac, le lire souvent.
(Например: Effrayer les enfants, crier fort: On effraie d'autant plus les enfants qu'on cric plus fort.)
II) В предложениях из упражнения I замените словосочетания d'autant plus... que plus на наречия plus... plus. Не забудьте поменять местами простые предложения в составе сложного. Напр.: Plus on crie fort, plus on effraie les enfants.
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