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L a s y n t a X e






L’é limination des flexions dans le verbe va de pair avec la fixation de l’ordre des mots: sujet – pré dicat – complé ment d’objet direct. Cet ordre des mots suit la tendance du franç ais à mettre le dé terminé devant le dé terminant.

Au niveau du groupe de mots les rapports attridutifs sont de plus en plus souvent exprimé s par une construction pré positionnelle: li chevaus Rollant > le cheval de Rolland, terre lor seigneur / terres des gentils hommes. Les groupes de mots où les rapports attributifs sont rendus par la forme casuelle de l’attribut deviennent rares, figé es et peu productives: Deu merci, etc.

Donc, deux fonctions essentielles des flexions dans la proposition – celle de relier les termes de la proposition et celle d’exprimer les rapports syntaxiques – sont remplies dé sormais par les mots outils et l’ordre des mots (moyen analytique).

Les cas de l’inversion sont rares et dus trè s souvent à l’influence de la litté rature latine. L’inversion est utilisé e aussi soit à des fins affectives, soit pour lier plus é troitement deux phrases. En mê me temps elle devient la marque diffé rencielle de l’interrogation.

A partir du XV e s. la question est posé e à l’aide des constructions interrogatives (qu’)est ce que, (qui) est ce qui. Mais à l’é poque ces constructions sont du domaine du langage populaire. La tournure est attribué e à l’influence du latin quis est qui.

Dans la proposition né gative la deuxiè me particule postposé e au verbe devient plus fré quente, bien qu’elle soit encore peu ré guliè re.

En moyen franç ais on observe le progrè s notable de la proposition complexe, basé e sur la subordination, surtout dans les ouvrages savants. L’ancien franç ais pré fé rait les propositions simples, indé pendantes; s’il s’agissait de la proposition complexe c’est à la coordination que vient le choix de l’ancien franç ais.

Dans les textes du moyen franç ais on atteste plusieurs subordonné es et des tours infinitifs et participes, calqué s du latin où on puise abondamment à l’é poque: les phrases sont longues et peuvent s’é tendre sur la moitié de la page. A partir du XIII e s. la syntaxe devient plus compliqué e, c’est la subordination qui commence à dominer, né cessitant des conjonctions susceptibles de rendre les rapports logiques les plus dé taillé s auxquels ne suffit plus le que polyvalent et, donc, trop abstrait.

L’extension des propositions complexes à subordination contribue à la formation de nouvelles conjonctions, celles du latin ayant é té é liminé es à l’é poque romane.

Le nombre de liens syntaxiques entre les propositions s’agrandit, les conjonctions deviennent plus nuancé es.

En ancien franç ais le nombre de conjonctions é tait assez restreint. Le plus souvent on n’utilisait que deux conjonctions universelles: et pour relier les propositions à coordination et que pour relier les propositions à subordination.

De rè gle gé né rale, les nouvelles conjonctions sont formé es à la base de que accompagné d’adverbes et de pré positions: tant que, bien que, avec ce que, por ce que, fors que, etc. Ces nouveaux procé dé s syntaxiques permettent à l’usager d’exprimer les rapports les plus nuancé s: de cause (pour ce que, pour cause que, etc.), de concession (mes=mais que, ja soit que, etc.), de maniè re (tellement que, selon ce que, etc.), de temps (avant que, jusques a ce que, etc.), etc.

Les propositions relatives commencent à se construire avec les pronoms relatifs variables; à l’imitation du latin, l’usage de l’infinitif et du participe absolu se ré pand.

L’é volution de la syntaxe franç aise vers l’analytisme se heurte aux tentatives des traducteurs et des grammairiens d’introduire les constructions latines (donc, synthé tiques) ou bien de maintenir en usage les tours archaï ques (synthé tiques par excellence).

Aux XIV – XV ss., sous l’influence de la litté rature latine, la structure de la phrase devient trè s compliqué e, mais par la suite le franç ais é liminera cette complé xité.

 


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