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Les aquisitions






L’enrichissement lexical se fait surtout par voie de formation de mots nouveaux avec les moyens propres au systè me lexicologique du franç ais, c’est-à -dire par voie de dé rivation (propre et impropre; la composition) (1), par les emprunts (2). Les vocables subissent aussi une é volution sé mantique (changements sé mantiques) (3).

La dé rivation

1. Dé rivation suffixale.

Ce type de dé rivation reste le procé dé le plus usité pour enrichir le vocabulaire. Le trait particulier de l’é poque est le fait qu’à cô té des anciens suffixes qui, d’ailleurs, restent trè s productifs, nombre de suffixes d’origine savante pé nè tre dans la langue. Ces derniers constituent des doublets é tymologiques aux suffixes populaires. A titre d’exemple considé rons la paire -ation / -aison.

En ancien franç ais le suffixe latin trè s productif –tion(em), -ation(em) s’est tranformé en - aison à la suite des processus phoné tiques: ven ation em > ven eison, combin ation em > combin aison, etc. Ce mê me suffixe pé nè tre la deuxiè me fois dans la langue franç aise aux XIV e – XV e ss. avec les mots latins, mais cette fois en gardant sa forme phoné tique originelle (=latine): cita tion, fé dé ra tion, etc.

Suffixe populaire / suffixe savant Exemples

-el / -al no ë l / nat al, chat el / capit al

-aison / -ation rai son / ra tion

-ier / -aire advers ier / advers aire

-é / -at avou é / advoc at

En ancien franç ais la plupart des suffixes é taient polysé mantiques, par ex., - erie:

profession: arch erie – ремесло лучника;

action: bal erie – танцы;

lieu: baign erie – купальня;

qualité: bachel erie – легкомыслие;

sens commun: armeü r erie – арсенал.

De mê me, les possibilité es combinatoires des suffixes en ancien franç ais n’é taient limité es non plus: plusieurs suffixes s’ajoutaient au mê me thè me ce qui cré ait de longues sé ries de synonymes dont les nuances de sens é taient peu distinctes: assembleï s, assemblaille, assemblé e, assemblement, assembloison, etc. = ré union.

En moyen franç ais certains suffixes commencent à pré ciser soit leur sens, soit leur possibilité s combinatoires. Ainsi, par exemple, le suffixe - age ne forme plus que des substantifs; le suffixe - aille restreint son sens et devient seulement pé joratif.

2. Dé rivation pré fixale.

Ce type de dé rivation est propre surtout au verbe.

Les pré fixes d’origines populaires a-, dé - (dé s-), re-, mal- (mau-), me- (mes-) restent productifs: abonter, desrouter, mesofrir, malsain, regaler, etc.

Les pré fixes savants sont trè s usité s à l’é poque et employé s parfois mê me aux dé pens de leurs doublets populaires:

Pré fixe populaire / pré fixe savant Exemples

es- (é -) / ex- es tordre / extorquer

pour- / pro pour mener / pro mener

re- / ré - re prendre / pé ter

em- / in- em preindre / im primer

des- / dis- des culper / dis culper

Plusieurs mots ré sistent à cette tendance: pourchasser, etc.

3. Dé rivation ré gressive.

La dé rivation ré gressive à partir du radical verbal est particuliè rement productive en moyen franç ais: cri < crier, reguart < reguarder, etc.


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