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La liaison






En moyen franç ais il se dé veloppe dans la langue un nouveau phé nomè ne phoné tique – la liaison.

La liaison peut ê tre considé ré e comme ré sultat de deux tendances au niveau syntagmatique – la ré duction des groupes consonantiques et la chute des consonnes finales.

A. La ré duction des groupes consonantiques affecte les consonnes finales parce qu’elles constituent le premier é lé ment du groupe qui se forme à la charniè re de deux mots, à l’inté rieur d’un syntagme: sa ns c ause, sau f r espect, etc. Par contre, les mê mes consonnes finales sonnent toujours devant un mot dont le commencement est vocalique: san s a mis. Il est à noter qu’au dé but, la consonne finale du mot s’amuï t seulement devant un mot commenç ant par une consonne à l’inté rieur d’un mê me syntagme. Ce n’est que plus tard que les consonnes finales tombent en toute position sauf en cas de liaison.

B. La chute des consonnes finales a amené un grand nombre d’hiatus que la langue tâ che de combler par des liaisons. Il s’agit le plus souvent du maintien, dans la prononciation, des consonnes finales qui se sont trouvé es en positions intervocaliques: m es _ a mis.

Pour é viter les hiatus la langue a recours aux sons dits euphoniques, c’est le cas de t dans chante-t-on?. Il ne pré sente pas le t final de canta t > chante t (AF). Ce t est introduit par analogie avec les formes telles que vien t -il.

Ainsi, les changements syntagmatiques ont-ils donné naissance à un phé nomè ne trè s particulier qui porte le nom de liaison. Ce phé nomè ne est dû à la tendance du franç ais à dé velopper un accent de groupe dit accent rythmique consolidant tous les é lé ments qui s’enchaî nent.

2. L’é volution de la finale r.

La consonne finale - r ne se prononce plus: porte r [ porte ], fini r [ fini ], recevoi r [ resevwε ], douleu r [ dulœ ], miroi r [ mirwε ], etc. Dans les verbes du 1 er groupe cette consonne finale a é té perdue à jamais; dans la plupart des mots (y compris les verbes du 2 e et du 3 e groupes) la finale - r est restitué e plus tard grâ ce aux efforts des grammairiens.

3. L’é volution de la finale s.

L’é volution de la consonne s a laissé les traces dans l’é criture moderne où sa pré sence en ancien franç ais est marqué e par les signes diacritiques – accent circonflexe ou accent aigu (vu le fait qu’avant de disparaî tre la consonne s a allongé la voyelle pré cé dente): bapti s ma > bapt ê me, crispare > cre s per > cr ê per, etc.

F. Brunot et Ch. Bruneau situent la disparition complè te de s devant consonne au XIV e s., tandis que E. Bourciez estime que l’amuï ssement de s s’est gé né ralisé dè s la fin du XII e s. Dans le dialecte wallon cet s persiste et se prononce jusqu’à nos jours: tche s te re s ponse = cette ré ponse. Quoique cette consonne ait disparu de la prononciation depuis le moyen franç ais, elle n’a é té officiellement suprimé e dans l’é criture qu’en 1740 (3 e é dition du Dictionnaire de l’Acadé mie). Né anmoins, la langue moderne possè de beaucoup de vocables avec les groupes s + consonne qui sont des mots savants: co st ume, ga st ronomie, etc. ou des mots avec les suffixes savants - i st e, -i sm e.


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