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Les pronoms possessifs






Le possessif, tout comme le nom, perd la caté gorie du cas et ne se dé cline plus en moyen franç ais.

La langue tendant à cré er des formes ré guliè res, le possessif tonique du fé minin meie est concurrencé par mien, la forme tonique de la 1re personne du masculin. Toutes les autres formes sont refaites par analogie avec mien:

Masculin mien tuen> tien → suen> sien

↓ ↓ ↓

Fé minin meie toue soue

(formes anciennes

irré guliè res) ↓ ↓ ↓

Fé minin mienne tienne sienne

(formes analogiques)

Ainsi l’analogie a cré é le nouveau systè me des pronoms possessifs basé sur les formes analogiques:

Masculin: mien, tien, sien

Fé minin: mienne, tienne, sienne

Tout de mê me la premiè re forme meie (é tymologique) est de beaucoup la plus fré quente au XIV e s., les formes analogiques n’ayant pris le dessus qu’au XV e s.

Bien que les formes toniques (mien, tien, sien) remplissent deux fonctions (adjectivale et pronominale), elles tendent à se spé cialiser comme pronoms: comment doncques pourroit il estre mien? Les formes atones (mon, ton, son) fonctionnent toujours en tant qu’adjectifs, tout comme en ancien franç ais, se combinant mê me avec les dé monstratifs: ce son premier voyage. Toutefois, le procè s de la diffé rentiation fonctionnelle n’est pas encore fini aux XIV e – XV e ss.

Le possessif de la 3 e personne reç oit un - s au pluriel: leurs.

Les é lisions du type m’espee, t’escharpe (XII e s.) sont de moins en moins courantes, et la pratique moderne qui consiste à employer le masculin devient presque totale en moyen franç ais: mon espee, mon escharpe. Quelques locutions y font exception, par. ex., m’amie qui a subsisté sous la forme ma mie.

Les pronoms dé monstratifs

La dé clinaison s’é tant dé sagré gé e, les seules formes du pluriel sont depuis le XV e s. – ceux et ces. Le singulier, au contraire, garde longtemps (jusqu’au XVII e s.) plusieurs de ses formes casuelles: cil, cist, cest, cestui, celui. (Un autre vestige de la dé clinaison dans les pronoms indé finis – autrui). Le ré gime cel disparaî t. Le fé minin garde toutes ses anceinnes formes.

L’ancienne opposition lexicale «é loignement – proximité» qui diffé rait cel et cest en ancien franç ais est rendue en moyen franç ais par l’addition des adverbes ci et , ce qui renforce l’opposition fonctionnelle de ces formes, cel se spé cialisant en fonction pronominale et cest en celle d’adjectif.

Le neutre ce reç oit les formes renforcé es ceci, cela à la suite de la fusion avec les particules adverbiales ci et la.

Parfois les auteurs de l’é poque ont recours aux formes anciennes des dé monstratifs en i-: icelui, icelle, etc., ce qui s’explique par les besoins d’un style archaï sant.

 


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