Une noce aux environs d’Andujar

On cé lebrait une noce dans les environs d’Andujar. Tous les invité s é taient pré sents et on allaient se mettre à table. Tout à coup, une homme à chevl s’arrê ta prè s de la maison. Il sauta à terre, salua tout le monde de la main et conduisit son cheval à l’é curie. En Espagne, mê me un inconnu est toujours le bienvenu à une noce. Le marié s’avanç a pour l’inviter à dî ner.

On se demandait tout bas qui é tait cet é tranger si bien habillé. «C’est José Maria.», dit un invité, «Il vien ici pour faire un malheur. Je crois que c’est le notaire qu’il vaut tuer. Impossible de le faire é chapper car toute la bande de José Maria est dans les environs et lui-mê me est armé de deux pistolets et d’un poignard. Mais, monsieur le notaire, que lui avez-vous doncx fait?»

- Helas, rien, absolument rien!

Quelqu’un murmura tots bas que deux mois avant, le notaire dit à son fermier que si José Maria venait lui demander à boire, il devait mettre du poison dans son vin.

On parlait encore quand l’inconnu revient avec le marié. C’é tait bien José Maria. Il jeta un regard terrible sur le notaire qui se mit à trembler comme une feuille. Puis il salua la marié e et demanda la permission de danser. Aprè s la danse, José Maria vint s’asseoir entre la marié e et le notaire qui mourait de peur.

On commenç a à manger. José Maria é tait trè s gentil avec sa voisine. Quand on apporta du vin, la marié e prit un verre, le toucha de ses lè vres et le pré senta ensuite au bandit. C’é tait une politesse que l’on fait aux personnes que l’on estime.

José Maria prit le verre, remercia, but et dit qu’il ferait avec joie tout ce qu’elle voudrait bien lui commander. Alors, toute tremblante, elle lui dit:

- Accordez-moi une glace.

- Mille! - s’é cria José Maria.

- Promettez-moi qu’il n’y aura pas de scandale à ma noce.

- Notaire! – dit José Maria en se tournant vers l’homme, - remerciez madame; sans elle je vous aurais tué aujourd’hui. N’ayez plus peur, je ne vous ferais pas de mal.

Et, lui versant un verre de vin, il ajouta avec un sourire un peu mé chant:

- Allons, notaire, buvez à ma santé! Ce vin est bon et il n’est pas empoisonné.

Puis il coucut chercher une guitare et se mit à chanter en honneur des nouveaux marié s.

Pendant le reste du dî ner, il fut si aimable que les femmes avaient les larmes aux yeux en pensant qu’un si charmant garç on irait un jour en prison.

Vers minuit, une petite fille s’approcha de José Maria et lui dit quelques mots à l’oreille. José courut à l’é curie d’où il revint bientô t avec son cheval. Et s’avanç ant vers la marié e il dit: «Adieu, madame! Jamais je n’oublierais les moments que j’ai passé chez vous. Voici un cadeau en souvenir». Et il lui donna une jolie bague.

«José Maria! - s’é cria la marié e, - tant qu’il aura un pain dans cette maison, la moitié sera pour vous».

Le bandit serra la main de tous les invité s et celle du notaire, sauta sur son cheval et prit le chemin de la montagne. Une demi-heure aprè s, arriva un dé tachement de soldats, mais personne n’avait vu l’homme qu’ils cherchaient. (3047)

(D’aprè s Prosper Mé rimé)

Leç on 2

Задание 1. Прочтите данный ниже текст и скажите преподавателю или коллеге (по-русски или по-французски) следующую информацию о писателе:

1. Где и когда он родился?

2. Чем стал его «Кромвель» в истории литературы?

3. Какие его произведения названы в тексте?